• NOM : Kozmotis
• PRONONCIATION & SIGNIFICATION : [Ko-z-mo-ti-ss], aucune signification particulière.
• RACE : 100% Lion des Tempêtes (Arenarius)
• AGE : 5 ans et 6 mois
• CLAN : Voyageurs
• ALIGNEMENT : Loyal envers Lui-même
SON HISTOIRE
• FAMILLE & LIENS :
Harroc & Anatar : Père et Mère
Phaosra : Soeur
Darastri : Compagne
Shehad : Fils
Naakë : "Amante"
• PHYSIQUE & CARACTÈRE :
Taillé pour les combats et forgé dans les flammes de la guerre, le corps de Kozmotis porte également les marques indélébiles de ceux-ci, trophées gravés profondément dans la chair et perlant sur plusieurs parties de son corps. Des cicatrices, Kozmotis en est couvert. On remarque cependant les plus importantes en premier, comme les traces de morsure sur sa croupe ou encore les griffures sur son visage.
Un pelage brun foncé couvre les muscles développés du Général ; on y remarque des marques brunes encore plus foncées sur le bout de ses pattes, formant alors un léger dégradé ; un ventre plus clair, d'un beige qui, ornant également son museau et les doigts de ses pattes, se démarque du brun quasiment omniprésent sur le corps de Kozmotis, et qu'on retrouve en plusieurs nuances (plus sombres toutefois) pour certaines marques : celles apparaissant sur son visage, ou encore celle qui couvre la moitié de sa queue par exemple, mais également comme la légendaire marque des Arenarius qui, si elle ornait jadis fièrement son épaule, fait aujourd'hui office d'étendard brisé que le guerrier traîne tristement à sa suite.
Sa crinière, d'un brun foncé et d'où dépassent deux oreilles pointues, l'une abîmée, d'un brun roux, apparait d'une forme plutôt originale, se soulevant en épis insolents ici et là et en retombant sous la forme d'une grande mèche sur son visage, y dissimulant de leur ombre deux yeux d'une couleur d'eau et d'acier mêlés.
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Prenant comme exemple les multiples fois où Kozmotis a risqué sa vie et bravé la mort pour une cause alors chère à son coeur, il est naturel de commencer en disant que l'ancien Général est courageux. Le brave lion ne reculera jamais devant le moindre danger, ignorant la peur et ne craignant les blessures, capable d'endurer autant qu'il le faudra pour les personnes auquel il tient. En effet, les proches et camarades du Général peuvent compter sur sa force et son esprit : protecteur envers et contre tout, toujours volontaire, on lui reconnaîtra au moins ces qualités-ci - remarquant au passage et avec une surprise non feinte les côtés enfantins qui peuvent ressortir chez lui quand il se sent en confiance, tel que des sentiments parfois surjoués rappelant la jalousie ou le besoin d'attention. Farceur ? Parfois. Mais ironiquement, Kozmotis ne supporte absolument pas de se retrouver dindon de la farce !
Pourtant, cette partie "joyeuse" n'est pas, et cela à ne pas s'y méprendre, celle qui prédomine chez le Général, hanté dans sa solitude par des fantômes de crime et des vestiges de guerre auxquelles il a participé, de crimes commis, d'amour perdu et d'enfants disparus.
Ce brave général qui luttait contre les monstres, les ennemis de son clan, oublia de veiller à ne pas le devenir lui-même ; quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi - et cela fait bien longtemps qu'une part de ténèbres s'est développée avec fourberie dans les entrailles brûlantes du Général : le rendant capable, s'il le fallait, de terribles, terribles choses... Il faut faire des choix pour protéger ce à quoi on tient, et Kozmotis est prêt à les faire sans la moindre hésitation - d'autant plus que le grand mâle est quelque peu... Possessif.
Kozmotis s'est attiré le couvert des ombres de deux démons. Le premier a pour nom Colère, et le lion se retrouve souvent incapable de s'apaiser et rétablir un semblant d'ordre en son sein quand la fureur l'envahie... Et enfin, son second démon a pour nom Avarice, dansant avec comme cavalier sa possessivité. Bien que Kozmotis s'efforce, souvent avec succès, de se dresser contre ses désirs et d'y résister, il ne peut s'empêcher de ressentir cet étrange pincement quand ceux qui lui sont proches le deviennent un peu trop avec d'autres...
Une pièce d'or brillante d'un côté et noircie de l'autre, voila ce qu'est Kozmotis. Et si c'est avec un côté aimable et serviable, quoique méfiant, qu'il abordera ses nouvelles connaissances, que personne n'oublie jamais que nous avons tous, au fond de nous, un côté qu'il vaut mieux ne pas montrer.
• HISTOIRE :
Il existait un lieu, entre ciel et terre, que les étrangers disaient abandonné par les Dieux et façonné par leur inlassable fureur. Cette terre longeait la plus grande étendue d'eau sur laquelle un lion eut jamais posé le regard : on l'appelait l'Immensité, la Tanière d'Onomoe, et le plus souvent, la Mer.
Cette lande de terre, harcelée par les éléments rendus fous, était pourtant le berceau d'une tribu de lions, obéissant à un seul et unique empereur.
On les nommait les Arenarius, et craints par les tribus alentours, dont ils se démarquaient par la tache que tous arboraient sur leurs corps comme un trophée, et cela depuis la nuit des temps.
Ces lions étaient les maîtres des terres de la colère, les Seigneurs de la Terre des Tempêtes.
Et comme tout les lions qui avaient avant lui vu le jour en ces lieux, c'est par une journée de tempête que Kozmotis vint au monde.
L'Age d'Or
Comme bien des lions de la Tempête, Kozmotis et sa soeur virent le jour au cours d'un des violents orages. Ils furent présentés à la pluie et bénis par celle-ci, puis se blottirent contre le corps chaud de leur mère qui s'évertuait à les sécher.
Progéniture d'une soldate et de son général, le jeune lion fut dès son plus jeune age bercé par le milieu martial, accompagnant parfois son père et tachant d’imiter les gestes des soldats qu'il admirait. Il portait le nom du Dieu de la Guerre, et espérait pouvoir un jour lui ressembler - et faire honneur à son père.
Kozmotis montra très tôt des marques d'aisance naturelle à mener les autres, leader de la petite troupe de lionceaux aventureux, les protégeant coûte que coûte contre ce qui pouvait les menacer, que ce soit un serpent ou bien l'heure du bain.
C'est dans cet environnement doré et chaleureux que s'écoula doucement l'enfance du jeune Arenarius, petit de taille mais grand de coeur, idolâtrant et apprenant à vénérer Dieux comme père, ayant un peu trop de succès auprès des femelles et se chamaillant souvent avec sa soeur, comme tout bon frangin qui se respecte.
L'Age d'Argent
Quand il atteignit l'age où la crinière commence à pousser, c'est plein d'entrain et de bonne volonté que Kozmotis rejoignit un groupe de novices sous le commandement d'un guerrier, sa soeur préférant quant à elle le frisson de la chasse à l'adrénaline des affrontements. Cela n’étonna personne quand il déclara vouloir devenir général ; et pour atteindre son objectif, le jeune mâle n'hésita pas à donner le meilleur de lui-même, parfois jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ce qu'enfin l'entrainement commence à porter ses fruits.
C'est à peu près à ce moment là que sa mère se mit à montrer des signes de fatigue. Après avoir tenté en vain de convaincre époux et enfants qu'elle pouvait toujours servir, Anatar se décida finalement de quitter ses fonctions de soldate pour se consacrer entièrement à celles de mère - en commençant empêcher ses deux rejetons de se battre.
En effet, Phaosra ayant décidé de rejoindre les chasseurs, la rivalité et animosité qu'elle entretenait avec son frère n'avait de cesse de s'accroître, et cela à chaque discussion que la fratrie essayait de tenir.
Quand enfin vint le dénouement de son entrainement, Kozmotis fut nommé soldat, et se vit avec fierté apposer sur sa tache de naissance la peinture de guerre écarlate qui correspondait à son rang.
Bien que considéré comme n'importe quel guerrier nouvellement nommé, le jeune mâle se retrouva par hasard sous les ordres directs de son paternel qui, loin de lui accorder un traitement de faveur, n'en fut que plus sévère avec son fils.
Et cela ne le gênait en rien : il comprenait - ou du moins, se persuadait de cette compréhension, endurci, que son père vit en lui un soldat avant un fils, gardant toujours l'air fier à la simple idée de servir la cause des Arenarius.
L'Age d'Airain
Désormais soldat sous les ordres de son propre père, Kozmotis, devenu jeune adulte, excellait à son poste. Encore heureux, car c'est à cette période que l'Empire entra en guerre avec la tribu voisine, des barbares aux yeux des Arenarius. C'était sa première guerre, sa première valse avec la mort - expérience qui le marqua profondément et prit soin d'emporter au loin les dernières traces de son enfance, effacées comme des empruntes sur le sable.
Ces temps étaient bien plus durs que tout ceux qu'il avait connu ; les affrontements d'une brutalité qu'il n'avait encore jamais affronté ; et les pertes bien trop nombreuses à son goût.
Et finalement, le peuple guerrier finit par triompher de ses adversaires ; et un traité de paix, forçant la main des perdants, fut déclaré. Il prit la forme d'une offrande au dirigeant adverse, celui-là même qui les avait humiliés et vaincus : une lionne, toute de beauté et d'exotisme, offerte en épouse à l'Empereur qui avait écrasé son peuple. Elle portait le nom de Naakë, et son pelage d'or et dénué de la moindre marque la séparait du peuple Arenarius autant qu'elle le fascinait.
Mais tout les cœurs n'étaient pas aux réjouissances après cette victoire : c'était pour obtenir celle-ci que le vieux général avait perdu la vie, dignement, affrontant jusqu'au dernier souffle un ennemi qu'il haïssait.
Étonnamment, Kozmotis ne pleura pas la mort de son père, ni ne le considéra jamais comme réellement décédé. A la place, le soldat l'éleva au rang de légende, tel un héros des temps anciens, le gardant en vie dans le coeur et la mémoire de ses subalternes sans que jamais personne n'en porta le deuil.
C'est peut-être cette absence de deuil qui énerva Phaosra, à moins que ce ne fut l'histoire que son frère avait faite de leur père. Elle le jugeait froid, insensible et irrespectueux, et c'est bel et bien ce qui mena au dernier différent entre eux deux, brisant à jamais le cocon familial : les deux se murèrent loin de l'autre et décidèrent de s'ignorer une bonne fois pour toute.
Après ces événements, Kozmotis fut nommé Général à la suite de son défunt père ; non pas par héritage, mais grâce aux prouesses militaires dont il avait fait preuve durant la dernière guerre. Il accepta son nouveau rang avec fierté.
Mais ce nouveau poids pesant sur ses épaules ne tenait pas seulement de la direction de son armée : et bientôt, Kozmotis fit la rencontre de l'Empereur en personne, de ses fils... et de Naakë, la fameuse compagne-trophée de l'Empereur, dont la grâce et le charme ne manquèrent pas de l'étonner... Mais point ne parvinrent à l'attirer.
Lui-même avait finalement pris compagne : malgré le différent qui le séparait de sa soeur, le Général s'était entiché d'une chasseuse ; quant à elle, l'habile s'était déjà emparée de la proie qu'était son coeur ; elle s'appelait Darastri, lionne au pelage de tempête et aux yeux d'océan ; et en elle grandissait déjà le fruit de leur union.
L'Age de Fer
Peu de temps après ces événements, son fils unique vint au monde, digne héritier du clan et fier arenarius en devenir. On le nomma Shehad, petit enjoué béni par la tempête comme ses ancêtres avant lui.
Ce fut à ce moment là que l'empire se retrouva emporté dans un nouveau conflit, avec une meute de hyènes qui s'approchait un peu trop près de ces terres qui étaient les leurs ; et s'il en revint certes victorieux, Kozmotis priva son fils de la présence d'un père pendant plus de temps qu'il ne l'aurait souhaité.
Comme sa mère, Shehad s'engagea dans la voie de la Chasse.
C'est à partir de son retour de cette seconde guerre que Kozmotis commença à être de plus en plus appelé au près de Naakë. Au début, ces simples visites ne semblaient que des rapports sans intérêt que l'Impératrice tenait à ce qu'il raconte, alors qu'elle le scrutait, toujours en compagnie de son serviteur personnel qui jetait un regard mauvais au Général, restant calmement tapit dans les ombres.
Puis, elle commença à le faire quérir sans lui poser la moindre question ; d'abord en se contentant de l'observer, puis en se laissant observer parfois durant un moment banal, parfois intime comme sa propre toilette, observant du coin de l'oeil l'inébranlable Général.
Plusieurs fois, Kozmotis envisagea d'en parler à l'Empereur qui semblait bien inconscient de ce qui se tramait dans son dos ; mais il n'en fit rien, se rendant petit à petit compte du risque que le clan encourait s'il osait annoncer un tel acte de... De quoi au juste ? De trahison ?
Or, un jour qu'il était de nouveau invité par l'Impératrice, il remarqua que le serviteur de celle-ci était absent. Naakë lui fit des avances, de plus en plus pressentes puis, voyant que le Général ne cédait pas, déclara mécontente les termes du marché qu'elle avait fixé, de cette offre qu'il ne pouvait refuser : son serviteur, à cette heure-ci, avait déjà dû rejoindre Darastri et Shehad... Après tout, ne lui donnait-elle pas des cours de chasse en retrait de sa grotte ? Qui sait ce qui aurait pu leur arriver...
A contre-coeur et sous une menace contre laquelle il ne pouvait rien faire, Kozmotis accepta cet ultime acte de trahison.
Quand Kozmotis revint là où sa compagne et lui vivaient, les muscles tendus et le corps tremblant de la colère sourde qui l'envahissait, brûlant malgré la pluie qui commençait à tomber, il ne fut accueilli que par une odeur de sang qui émanait du fond de la caverne. Il s'y glissa, plus inquiet qu'il ne l'avait jamais été.
L'orage éclata et la tempête se déchaîna.
Tout de rage et de désespoir, Kozmotis déboula dans l'antre de l'Empereur, accusant la compagne de celui-ci et dévoilant haut et fort les manipulations et les événements dont il avait fait l'objet et s'était rendu complice malgré lui. L'Empereur se montrait blessé par de telles accusations, tandis que l'Impératrice, comédienne, se comportait comme la plus grande outragée en niant toutes les calomnies dont cet enragé la portait coupable. On l'accusa de mensonge, de meurtre, de folie - après tout, n'était-il pas rentré l'air marqué par la dernière guerre ? Mais Kozmotis, incapable de se calmer, n'en démordait pas et continuait de vociférer des menaces et ce qu'il nommait preuves, Général fou terrorisant désormais ses propres soldats.
Cependant, il était des lions que ces accusations offusquaient encore plus que l'intéressée. Le fils de l'Empereur, soucieux de défendre l'honneur de sa mère, s'interposa entre le Général et le reste des lions, défiant celui-ci pour la gloire de l'Impératrice. Puis, il se jeta sur Kozmotis, entaillant profondément la marque sur l'épaule de celui-ci.
Un combat s'engagea alors, combat durant lequel le soldat, aveuglé par la colère, ne reprit ses esprits que quand il se rendu compte du meurtre qu'il avait véritablement commis. Le fils de l'Empereur gisait à ses pieds, ensanglanté comme la roche qui leur avait servie d'arène.
L'Empereur comme l'Impératrice le regardaient avec horreur et Kozmotis, confus et blessé de corps et d'esprit, n'eu d'autre choix que de fuir ses terres qui l'avaient toujours accueillies en leur sein. Trois lions furent également envoyés à sa poursuite, dont le serviteur de Naakë, afin que justice soit rendue - et avec ordre de le ramener, mort ou vif.
Au cours des mois de fuite, Kozmotis parvint à occire deux des trois lions à ses trousses et, arrivant aux frontières de la Terre des Lions, perdit enfin le serviteur dont il espérait être définitivement débarrassé.
C'est en s'approchant de la Terre des Lions que Kozmotis fit la rencontre d'un de ses anciens habitants, un chaman qui reprenait la route. Celui-ci lui indiqua le passage à emprunter pour les rejoindre, lui parlant des clans de lions qui composaient ces lieux comme autrefois on l'avait fait pour lui, et sur lesquels le mâle en exil ne s'était pas encore forgé d'avis. Les deux lions se quittèrent et l'ancien Général se rendit au Passage Marécageux, foulant pour la première fois ces terres qu'il apprendrait à connaitre.
• AUTRE :
- De par son clan d'origine, Kozmotis est un excellent nageur.
- Kozmotis voit les hyènes comme des sauvages, des créatures arriérées, à cause de la seule meute qu'il ai jamais rencontré.