Okham Grimm
Naissance : 23/11/Inconnu
Sexe : M
Race : Dullahan
Magie : Cristallisation du manaa ambiant ; aptitude de race.
Affinité Cristalline : Cristal Bleu
Monde : Eldarya
Groupe : Dissidents
Faction : Espionnage ou Combat (à voir)
Statut : (à voir)
Physique❝ Je suis l'ombre qui marche à vos côtés ❞
On disait souvent qu'il y avait chez tout homme une part de lumière et une autre d'obscurité – mais il était évident que c'était l'ombre qui apparaissait le plus chez le dullahàn. Il était grand, bien trop d'ailleurs, un corps fin et sec qui rappelait une figure humaine allongée. Quand on l'observait, il était difficile de distinguer autre chose de son anatomie que ce visage sombre et vaporeux, où apparaissaient deux grands yeux d'un bleu perçant se posant sur n'importe qui passant à sa portée. Parfois le voyait-on sourire, disait-on ; mais les traits d'Okham s'étiraient bien trop rarement, et le plus souvent demeurait-il sans expression, le bas du visage et ses traits cachés sous la cape qu'il portait, se contentant d'observer en silence le monde qui évoluait autour de lui en attendant d'y apposer brusquement sa marque.
Comme tous ceux de son espèce, Okham ne supportait qu'on l'aperçut par surprise, encore plus qu'il n'était nécessaire : si bien que c'était sous un uniforme gris et une longue cape d'un bleu passé que le dullahàn dissimulait son corps que l'on racontait translucide et au squelette apparent. Certains disaient l'avoir vu retirer sa tête comme s'il eut s'agit d'une simple lanterne, la porter un instant dans sa main avant de la remettre à sa place ; d'autre, encore, qu'une douce lumière bleue apparaissait parfois de son corps sans qu'on fut véritablement capable d'en localiser la provenance. Beaucoup avaient cherché à l'identifier, mais personne ne paraissait reconnaître l'origine de cette tenue de soldat qu'il portait – si bien que face à la silhouette sombre et inquiétante qui semblait attendre comme une arme qu'on la pointa vers un but, les rumeurs allaient et venaient, fusant aussi vite que la mort donnée par l'étrange artéfact qu'il maniait.
Il émanait d'Okham une dérangeante impression, dont le silence mettait mal à l'aise les quelques-uns qui osaient s'approcher pour en savoir plus sur la singulière créature ; si bien que le plus souvent le dullahàn s'apercevait silencieux et discret, marchant d'une cadence aux accents militaires alors qu'il allait et venait, parfois accompagné du rawist qui lui servait de monture : déambulant dans une profonde solitude.
Caractère❝ Nous disions souvent qu'il était bien plus loup qu'humain. Je réalise, maintenant, qu'il essayait simplement d'être utile. ❞
C'était un être étrange et solitaire, de ceux qui parlaient peu et semblaient parfois fuir le feu des hommes à la manière des loups à la recherche d'une amère solitude. Il était difficile de trouver comment approcher le dullahàn, tant celui-ci paraissait aussi religieusement occupé que menaçant quand il n'agissait pas. Pourtant il y avait chez lui quelque chose de profondément juste, une part dans son âme qui s'adressait directement aux miséricordieux et criait gloire à la Justice qu'il recherchait constamment. Okham ne semblait jurer que par cette valeur sacrée, cette loi éternelle de l'univers qui régissait ses actes plus que tout ordre ou autres règles eldaryennes. Aveuglé par cette dernière et obéissant à une morale stricte, Okham paraissait déterminé à éliminer l'injustice qu'il lisait en ces terres et purger, souvent au cas par cas, le monde de ce qui le rongeait, faisant preuve pour cela de toute la dévotion dont seul un fanatique était capable. Le dullahàn traquait sans vergogne, à travers les terres, le moindre criminel qui tentait d'échapper à la justice divine dont il se fait la lame. La malveillance et les crimes le dégoûtaient au plus profond de son âme et il s'y opposait toujours de toute sa flamme ; pourtant, c'était bel et bien au nom de cela qu'il s'autorisait au châtiment et au meurtre, crime qu'il punissait lui-même. S'aveuglant malgré lui, déterminé dans sa quête comme il en tombait presque dans l'obsession, Okham avait accepté cette mission et accomplissait sans faillir toute celles qu'on lui donnait : désireux de se montrer efficace et irréprochable, qu'importe les coups et les dégâts qu'il faudrait pour cela...
Poli et éduqué, jamais irrespectueux quoique tenant parfois plus de l'impassible mur de glace, le dullahàn était un surprenant personnage dont les manières contrastaient avec l'impression effrayante qu'il dégageait ; il défilait plus qu'il ne marchait, montait la garde plus qu'il ne dormait réellement ; Okham agissait comme un soldat, qu'il s'en soit rendu réellement compte ou non. Malgré son inquiétante apparence et le mal-être qu'il provoquait parfois, c'était avec une véritable volonté de bienveillance que l'homme venait en aide à ceux qui le côtoyait, volontaire, veillant sur leur sort, offrant son regard perçant et sa détermination de fer à ceux qui avaient accepté son arme et sa compagnie.
Rares étaient ceux qui découvraient réellement la créature attentionnée et bienveillante qu'était Okham; ou même l'inquiétude qui le parcourait et qu'il s'efforçait, toujours, de masquer aux yeux de tous dès que l'un de ceux à qui allait son attachement se retrouvait menacé d'une quelconque manière que ce fut. Il restait humble, loin de tout orgueil et toute prétention; se contentant d'agir et prouver plutôt que de parler. Prompt à réagir, toujours à l'écoute et enregistrant ce qu'on lui annonçait, Okham était loyal et déterminé à n'abandonner aucun des siens.
C'était pourtant plus fort que lui ; ce désir de partir, de parcourir le monde sur des routes qui l'avaient déjà vu mille fois passer. Bien qu'il sembla toujours d'un calme olympien et déroutant, Okham ne tenait que rarement en place, allant d'une tâche à une autre, d'une occupation à la suivante. Il s'occupait de son familier quand il ne s'entraînait pas, faisait une ronde autant qu'une promenade quand il ne lisait pas ce qui lui passait sous la main. Aimant la lecture et affectionnant tout particulièrement les romans, Okham aimait apprendre et, comme ceux de son espèce, faisait souvent preuve d'une curiosité pour toute nouvelle chose passant à portée de son intérêt.
Malgré tout cela, c'était pourtant une idée fixe qui trônait dans un coin de son esprit; et depuis la mort d'Eleanor, l'ancien membre de la garde n'était désormais plus que l'ombre de lui-même. Il avait perdu ce grand sourire qui autrefois tranchait son visage, cette joie qui rayonnait parfois chez lui quand il trouvait à l'exprimer. Aujourd'hui Okham semblait vide et silencieux, triste et morne ; poursuivit par son deuil et son regret, rongé par sa colère sourde et sa culpabilité, le dullahàn continuait de chercher le coupable à son malheur. Craignant que son regard accusateur, ne trouvant personne, ne finisse par retomber sur lui...
Histoire❝ Murder be my name ; Where the wind weeps, Eleanor, 'tis there I go ❞❝ Even now there are only embers, and man sees not light, but only endless nights,
and the darkness flows, deep and swift, like a humbling river. ❞
Nul ne savait vraiment d'où Okham venait ; il parlait peu au sujet de son passé, se contentant de dévier les questions auxquelles il ne souhaitait pas répondre d'un revers de la main. On était parvenu à obtenir le jour de sa naissance, à découvrir qu'il avait eu une mère et un frère ; mais quant aux événements qui avaient forgés son enfance et son adolescence le dullahàn demeurait silencieux, se contentant d'observer les collines en attendant sombrement quelque chose qui ne semblait venir. Certains avaient pensés que ses manières polies trahissaient quelque passé plus noble qu'Okham ne souhaitait l'avouer, mais le dullahàn s'était contenté de changer de sujet, offrant alors plus de questions qu'il ne fournissait de réponses.
Il portait l'uniforme et savait manier l'épée autant que l'arc, marchait d'une cadence militaire et ordonnée, si bien qu'on avait cru un temps qu'il était le fruit de quelque armée ou milice d'un duché, qu'il fut ancien soldat ou déserteur ; à cela Okham non plus n'avait pas répondu, se murant dans un silence profond et refusant à d'autres questions après que le sujet eut été mentionné. Les curieux ne savaient encore ce qu'il en était réellement, mais une chose était sûre : cette fois encore, ils avaient presque touché juste.
Pourtant, si deviner le passé du dullahàn était un jeu auquel s'adonnaient souvent les faeries qui côtoyaient Okham au cœur de sa faction, il était des faits avérés dont aucun ne souhaitait parler et dont la simple mention produisait de redoutables effets sur le dissident qui les avait rejoints.
Pendant longtemps Okham Grimm avait été célèbre pour la froideur de ses actes et l'intransigeance de sa justice. Profondément attaché à celle-ci, allant et venant à travers le pays, le dullahàn avait du soldat l'uniforme et l'arme à louer. Plusieurs fois était-il venu en aide à des gens dans le besoin, plus souvent encore avait-il agit au nom de faits qui lui paraissaient justes malgré leur cruauté et leur singulière violence. Pour certains le dullahàn n'avait été qu'un vertueux chasseur ; pour d'autres, un archer tâché de sang. Continuant d'accomplir les contrats qui lui semblaient justes, incapable de rester trop longtemps au même endroit, Okham avait arpenté les routes pavées et les sentiers oubliés, fièrement perché sur le dos de son rawist.
C'était au cours d'un de ses contrats qu'il avait fait la rencontre de cette créature, crachée dans cet univers à la faveur d'un cercle de champignons ; désireuse de s'enfuir de son monde à un autre qu'importe duquel il eut pu s'agir. Elle s'appelait Eleanor, était humaine et prête à la fuite ; vêtue de ses plus résistantes affaires, affublée d'un lourd bagage et d'un vieux fusil qu'elle avait emprunté à son père, la fugueuse ne s'était attendue à ce monde et ceux qui s'y trouvaient. Lentement, le chasseur qui lui faisait face avait baissé son arme ; et comprenant que malgré son apparence il n'inquiétait l'humaine comme il l'aurait cru, Okham avait fait l'erreur de la prendre sous son aile et, avec le temps, de se laisser attendrir par Eleanor.
Eldarya n'était pas fait pour les humains ; l'esprit de ses habitants ne l'était pas non plus. Craignant pour la sécurité d'Eleanor, Okham lui-même avait cessé les contrats et les traques, apprenant les secrets de ce monde à la jeune humaine alors que tout deux faisaient route vers la Garde d'Eel. Il avait l'espoir que leur réputation protégerait Eleanor de sa condition humaine, qu'ils trouveraient un temps un refuge pour qu'elle puisse vivre plutôt que survivre. Ils cheminèrent ainsi longtemps, tracèrent leur route à travers la région ; et quand enfin ils parvinrent à destination, Eleanor fit don à son protecteur et ami de l'arme qu'elle avait apportée avec elle, de ce vestige de son passé à elle tandis qu'elle espérait commencer une nouvelle vie.
Ce fut elle qui parvint à les convaincre, grâce à elle qu'on les accepta bon gré mal gré au cœur du refuge, malgré la réputation du chasseur et de leurs espèces respectives. Okham comme Eleanor furent intégrés à la Garde de l'Ombre, où ils accomplirent sans faille les missions qu'on leur avait confiées.
Encore maintenant Okham ne comprenait pas comment les choses avaient pu déraper aussi facilement, comment ils avaient pu s'énerver l'un contre l'autre ce matin-là ; comment il avait pu laisser Eleanor s'en aller en mission seule et en colère alors que lui l'était tout autant. Ils n'étaient pas souvent en conflit, pourtant, s'en prenait rarement à l'autre ; comment aurait-il pu ? L'humaine s'était accaparée une partie de son affection que le repenti adorait lui laisser, demeurait à ses côtés malgré l'inquiétude qu'il faisait naître chez certains et aimait à fièrement se vanter d'être parvenue à apprivoiser l'inquiétant tueur et le repoussant chasseur qu'il était autrefois.
Okham ne se souvenait plus exactement ; il s'en était allé à sa suite, finalement, regrettant quelque chose qu'il avait dit, avait quitté le refuge énervé mais désireux d'arranger les choses ; son mousquet à la main, le dullahàn s'était enfoncé dans les bois à la recherche d'Eleanor, désirant régler le problème une bonne fois pour toute.
Il avait été chasseur, il avait été pisteur, traqueur, tueur : suivre une proie dans les bois n'était pas le plus dur ; Eleanor avait toujours eu cette étrange démarche aux traces si reconnaissables et, déterminé, le dullahàn avait remonté sa piste.
C'était au cœur des bois qu'il l'avait trouvée, allongée comme dormante, l'herbe verte sous la nuque ; somnolant sous le soleil, la main sur sa poitrine, dans un sommeil que nul ne troublerait jamais plus.
On l'avait ramené au refuge, l'avait mis en cage et noyé sous les interrogations auxquelles lui-même n'avait pu répondre. Les flammes de sa colère s'étaient fanées en un bouquet de cendres et Okham demeurait vide, éteint à nouveau, ne comprenant ce qui avait pu se produire et qui en était le véritable coupable. Le dullahàn avait été retrouvé sur les lieux du crime, certains témoins dénonçant leur discussion houleuse et la colère dans laquelle on l'avait vu quitter la base quelques temps plus tôt. Sa réputation le précédait, éclatait au grand jour ; le passé que lui et Eleanor étaient parvenus à effacer réapparaissait comme une odieuse cicatrice dont il ne pouvait se débarrasser. Le meurtre était son nom ; la sentence serai bientôt rendue.
La nuit durant Okham était resté assis, prisonnier dans une cage, réfléchissant au crime qui avait été commis, réalisant lentement qu'il ne reverrait plus Eleanor, refusant qu'il l'avait perdue ; et comprenant que la justice ne serait rendue, le dullahàn s'était relevé, faisant sauter les verrous qui le retenaient, se faufilant dans un inquiétant silence à la faveur de la nuit. Hors du refuge, monté sur son rawist, le fugitif avait disparu en emportant avec lui la mémoire d'Eleanor et la culpabilité de son meurtre. Incapable de retourner à cette étrange vie de chasseur de justice qu'il menait avait, Okham se perdit sur les sentiers oubliés, trouva les chemins que l'on cachait et fit route vers ceux que l'on nommaient déjà les Dissidents. Il ne pourrait survivre seul ainsi accusé, bien qu'à tort, de ce crime qui avait eu lieu ; le dullahàn rejoint donc la faction par nécessité d'abord plutôt que par conviction, désireux encore de se montrer utile dans cette allégeance qui n'était pas bien différente d'un contrat, enquêtant comme il le pouvait pour un jour obtenir sa vengeance.
Il chercherait le meurtrier, comprendrait ce qui s'était produit et quel mal avait croisé le chemin de la jeune humaine ; alors une fois le coupable en joue Okham glisserait dans son arme un de ces projectiles qui porterait son nom . Il presserait la détente, Eleanor... et que le meurtre soit son nom.
Magie / Aptitudes : "Provoque le repos éternel, un coup à la fois."
Aptitudes & Compétences de race :- Peut pressentir la mort proche d'un individu.
- Intolérance à l'or :
le dullahàn ne saurait être payé d'aucune monnaie conventionnelle.- Cavalier émérite.
- Capacité à détacher à volonté sa tête et résistance à la décapitation.
- Produit une douce lumière :
lumière "noire" naturellement, lumière bleue sur commande.- Capable de faire sauter verrous et cadenas :
nul ne saurait retenir Okham où il ne veut être.- Excellente vision, notamment sur la distance.
- Discrétion :
Ne produit aucun son, si ce n'est quelques étranges craquements- Semble doué pour détecter quand on lui ment.
Magies :- Cristallisation du manaa ambiant :Depuis toujours, Okham possède l'étrange faculté de pouvoir cristalliser le manaa sous une forme de son choix. Le plus souvent, le dullahàn choisit la forme d'une flèche, ou d'un projectile de forme allongée qu'il utilise comme munition pour l'artéfact qu'il possède. Le cristal ainsi formé émet une lueur bleue foncée semblable à celle que lui-même produit, et agit comme un morceau de manaa pur. Les individus touchés par un projectile pareil sont le plus souvent abattus sur le coup ; le projectile, pourtant, n'est jamais retrouvé sur le cadavre; ceux qu'il n'utilise pas finissent par disparaitre d'eux-même au bout d'un moment, quittant leur forme solide pour retourner au manaa ambiant.
Etrangement, chaque utilisation de ce pouvoir semble fatiguer Okham et agir directement sur son organisme : au fur et à mesure, le dullahàn se fatigue et devient de plus en plus translucide, presque transparent : son squelette lui-même semble perdre en opacité alors que le corps laisse l'entrevoir.
Pour le moment, Okham est capable de produire trois de ces étranges projectiles par jour avant de devoir se reposer, épuisé comme après un affrontement, translucide et le squelette apparaissant. Une de ses théories, restant à prouver, serait que le manaa cristallisé ne serait en réalité pas celui-ambiant, mais le sien. Depuis des années, le dullahàn s'entraine à produire plus de ces étranges cristaux, et espère pouvoir augmenter la quantité à 4, voire 5.
Maitrises :- Arc et de son artéfact.
- Arme blanche :
Couteau de chasse et Épée bâtarde- Equitation
- Premiers secours :
peut stabiliser quelqu'un, mais ne sait en rien prodiguer de soins plus avancés.- Connaissance de la nature :
Faune et chasse notamment. La traque est un de ses points forts.- Couture et cuisine :
rien de bien fou; toujours simple et efficace.Hobbies :- Lecture :
lira tout ce qui ressemble de près ou de loin à un ouvrage si on le lui laisse.- Chant :
Il est parfois possible malgré son espèce d'entendre Okham approcher. C'est en général qu'il est en train de chanter, ou du moins, de fredonner quelque chose pour lui-même, d'une voix grave.- Voyage :
Okham est un grand voyageur. S'il n'a pas de but précis à accomplir, le dullahàn semble incapable de rester en place plus de quelques jours, grand maximum, à un endroit. En contrepartie, un simple livre permet de l'occuper.Possessions matérielles importantes: Armes:- Mousquet d'origine humaine - Artéfact :
Cet étrange présent lui vint de la jeune Eleanor quand elle se perdit dans ce monde-ci. Okham pense que l'arme a conservée une part d'elle malgré sa disparition, et veille sur cet objet avec le plus grand soin ; c'est également avec cette étrange création humaine qu'il est parvenu à concrétiser réellement son pouvoir qui autrefois lui semblait bien flou. Le dullahàn a conscience qu'il s'agit là d'un objet singulier qui attire la curiosité, si bien que par prudence, il refuse le plus souvent de s'en séparer.
L'arme semble s'être "adaptée" à ses nouvelles munitions - et le vivre bien mieux que son propriétaire. Ceux qui le voit manier cet étrange artéfact décrivent un flash de lumière bleue, un sifflement, puis plus rien.
Le tireur fait son œuvre, le projectile part à la vitesse du regard, l’homme n’est plus. A peine sent-il un rapide souffle d’air frais qu'il s'effondre, immanquablement touché, abattu par l'étrange projectile.
Nul ne saurait dire, en revanche, si c'est la précision terrible du tireur ou l'étrangeté de son instrument qui l'empêche de manquer sa proie...
En temps normal, un mousquet conventionnel se charge d'une savante combinaison de poudre noire et de projectiles avant de pouvoir faire feu ; pourtant, il semblerait que l'arme ait été "corrompue" par son exposition à Eldarya et au manaa presque pur qu'elle emploie. Les balles que produit Okham sont d'un manaa assez instable pour que la munition parte seule à la détente, sans le moindre usage de poudre.
D'un côté, l'artéfact, engin de mort terrible et efficace, n'est utilisable que par le dullahàn et lui seul; de l'autre, l'avancée technologie d'Eldarya l'incapacite totalement pour peu qu'on le prive de ses étranges munitions...- Couteau de chasse - Arme blanche :
Même si le dullahàn s'est débarrassé avec le temps de l'arc qu'il maniait autrefois, une de ses précédentes armes est précieusement restée à ses côtés : son couteau de chasse, celui-là même qui tranchait les hommes et les bêtes sans distinction aucune.Inventaire particulier :- Boussole
- Silex et amadou
- Jeu d'osselets :
Okham refuse de dire de quelle créature les os proviennent.- Uniforme gris et longue cape bleue :
Qui sait d'où il peut bien provenir ? Est-ce seulement le sien ? - Un portrait peint au creux d'un pendentif d'argent :
La chaine semble cassée depuis longtemps; qui sont ces deux personnes sur la peinture ?- Une vieille pipe de bois et d'ivoire :
L'odeur de ce tabac est entêtante et peu la supporte - heureusement qu'il fume souvent seul. Mais c'est étrange, pourquoi un soldat aurait-il un objet de si bonne facture...Et d'autres petites choses et détails insignifiants qui ne trouveraient leur place ici.