Présentation Aylah Alvarez

Aylah Alvarez
FEAT. PHARAH DE OVERWATCH
Age : 22 ANS
Métier : STAR (CHANTEUSE)
Date de Naissance : 14.03.98
Region : UNYS (VOLUCITÉ)
Vit à : ARTIESTA
Sexe : ELLE
Groupe : PLÉIADE

Description :
DÉTERMINÉE - FRANCHE - DÉBROUILLARDE - COLÉRIQUE - INSOLENTE - ORGUEILLEUSE
Des épaules droites et carrées, un visage fin et fier entouré de cheveux noirs et courts; un peau mate et deux yeux oscillants entre noirs et noisettes, posés sur vous dans un éternel air de défi. Qu'elle soit belle ou non ne dépend que de vos goûts, mais une chose est certaine : la jeune femme possède une présence indéniable qui passe bien peu inaperçu. Entre chien et loup, Aylah s'évertue de paraître reine comme elle paraît guerrière. L'or des accessoires qu'elle porte dans ses cheveux et la prestance insolente qui se dégage d'elle rappellent la royauté dont elle s'est octroyée la couronne ; mais le tatouage qui descend le long de son œil droit et ses vêtements bien trop urbains rappellent à qui la croise les terribles affrontements de rue qu'elle est capable de mener.

Habituellement, Aylah se fringue en faisant écho à cette culture rebelle dans laquelle elle a grandit, entre le cuir et les vêtements de sport, les sweats à capuche et ces fringues du ghetto que la jeune femme a toujours connu. Un passé d'enfant des rues que son manager, à chaque nouvel essayage et nouveau clip, tâche de faire disparaître sous une nouvelle image, plus belle et somptueuse, plus enviable et terriblement supérieure : celle d'une reine. HellDorado se doit de porter de l'or, d'afficher un maquillage parfait et un air hautain à faire pâlir les foules. Cette figure de scène que l'on essaye de lui coller dessus n'hésite pas à porter d'étranges accoutrements rappelant la royauté et la prestance de l'antiquité dont elle semble tout droit tirée du panthéon de jadis.

Difficile pour le premier venu de percer le regard de la jeune femme et de découvrir le mystère des sentiments qui se cachent derrière cette apparente fermeté ! Qui devinerait sa amour pour le jeu ? Les sensations fortes ? Le hip-hop et la musique ? Son amour de la déconne et de l'éclate ? Personne qui ne la connaitrait vraiment. Aylah, c'est cette enfant sauvage de la jungle urbaine, un de ces jeunes traînant en meute dans les rues à la recherche d'un futur qui voudrait bien d'eux ou d'un passant trop peu méfiant. Vol, racket, chantage et autres petits crimes, Aylah et son gang ont tout fait ; suivant la sous-chef franche et insolente, chahuteuse et déconneuse mais déterminée malgré tout à veiller sur eux. Car ceux qui la connaisse le savent bien : la reine des rues a simplifié son monde en deux catégories : elle, et eux.

Elle, c'est cette nana un peu paumée et trop fière pour le montrer, trop en colère pour supporter qu'on lui dise non et qui s'évertue à obtenir ce qu'elle veut quand elle veut ; cette jeune des cités qu'on différencie bien mal de la racaille avec laquelle elle traine et dont elle faisait partie, si ce n'est cette prestance naturelle qu'elle dégage dans ses paroles, dans son corps et dans ses actes. Cette sale gosse exclusive qui ne traîne qu'avec les siens et ne respecte que ces derniers ; ces proches qui ont tout son amour, toute son affection qu'elle peine à exprimer ; ces gens proches à son cœur et pour lequel elle partirait en guerre et reviendrait victorieuse. Et les autres... Les autres, ce sont les proies. Les victimes. Les fantômes qui passent dans ta vie sans y laisser une marque, dont on peut obtenir les faveurs par la menace et l'intimidation. Aylah a grandit dans cette idée de la société et a évoluée avec celle-ci, ne trouvant que ce moyen pour obtenir ce qu'elle souhaitait ; cherchant désespérément à sortir de sa misère, attirée comme un oiseau voleur par l'idée de gloire et de richesse, d'or et de reconnaissance.

Jouant sur son amour de cette couronne et la prestance de cette fausse royauté, c'est ainsi qu'HellDorado est née, créée de toute pièce par son manager qui voyait en la jeune femme un potentiel inespéré. HellDorado... HellDorado est une reine. Seul un mépris hautain vint se mêler à l'élégance et la richesse des traits de corps et de caractère de ce personnage jouant sur le besoin de reconnaissance et d'existence d'Aylah autant que sa vision du monde. HellDorado n'a pas de meute, n'a pas de proches ; elle n'a qu'elle, et le monde est la cour royale sur laquelle elle règne et se pavane.

Un personnage bien loin du véritable caractère d'Aylah et qui, jour après jour, commence à lui peser plus qu'elle ne l'aurait jamais pensée ; la laissant seule, perdue, et terriblement en colère...

Histoire :
The greatest biography ever horribly told

Tout commença comme bien des mauvaises histoires : par une erreur de jeunesse qui coûterait bien trop. Elle avait 18 ans, lui en avait 20 de plus ; elle servait des verres en attendant son futur, lui les enchaînait tout en fuyant son passé. La mère d'Aylah participait en s'offrant à cet homme à un crime inconnu qu'elle ne comprenait pas, s'inscrivant comme bien d'autres dans le jeu de l'adultère que ce charmeur menait depuis bien des années. Quand il repartit finalement vers Kanto, laissant derrière lui la jeune femme de Volucité en la berçant de promesse d'amour et de retour, lui savait très bien qu'il ne la reverrait pas. Plusieurs fois, elle essaya de joindre l'homme, en vain ; et puis un jour, quand un enfant décrocha finalement le combiné, la jeune femme cessa d'essayer.

La mère d'Aylah était sincèrement persuadée que tout irait bien pour elles, qu'elles parviendraient à s'en sortir et qu'elle saurait offrir à cette enfant l'amour maternel dont on l'avait elle-même privée ; que les nuits seraient moins froides maintenant qu'elles seraient deux, que les étoiles brilleraient plus forts et que leur lien leur permettrait de survivre ensemble à ce que la vie leur ferait traverser.
Elle avait tort.

Avec une mère entre l'absence et le hurlement et un nouveau beau-père chaque premier du mois, Aylah grandit avec l'idée simple et précise que rien ne restait bien longtemps et qu'il fallait profiter des choses avant qu'elles ne soient arrachées. N'était-ce pas pour cela que sa mère dilapidait le peu d'argent qu'elles possédaient ? Tachant de se faire belle, courant après sa jeunesse qui fuyait et ses rêves qui chaque nouveau jour un peu plus se brisaient ? Rien ni personne n'était vraiment stable dans la vie de la jeune enfant, si ce n'était cette mère au regard accusateur et à la voix cassée à force de lui hurler dessus. Là où la génitrice accusait Aylah de lui pourrir la vie, l'empêchant de trouver mieux et de garder conjoint, sa fille développait pour elle une rancœur viscérale tandis qu'elle essuyait les pots cassés, partageant les conditions misérables de vie avec sa jeune maman, chassée certains soirs et accueillie à bras ouverts le lendemain.

Ce fut lors d'une de ses fugues nocturnes, une de ses parties de marche-ou-crève, qu'Aylah fit la découverte d'une miaouss errante dans une ruelle près de chez elle. Surprise de posséder quelque chose qu'elle ne devait à personne, heureuse d'avoir trouvé une créature pour peupler sa solitude et lui retourner son amitié, la jeune fille s'occupa d'elle et la captura finalement ; et quand sa mère refusa catégoriquement qu'Aylah s'en sépare... Celle-ci n'en fit rien. Elle partagea avec cette puce qui deviendrait Cléo ses repas et sa chambre, à peine plus grande qu'un placard, mais également ses joies et ses secrets. Sa mère avait peut-être revendu son pokemon pour se faire de l'argent, mais Cléo... Cléo ne la quitterait jamais.


They call me Hell

Malgré les bas qui parsemaient sa vie, Aylah était parvenue à trouver dans son existence des hauts dont elle pouvait profiter, des rayons de soleil dans le gris journalier et de quoi rire et un peu exister. Elle qui passait le plus clair de son temps dans la rue à traîner s'y était fait quelques amis proches sur lesquels elle pouvait compter. Tout d'abord, il y avait l'Oncle Tom, fier sans abri qui disait vivre une vie de pacha et qui veillait sur la jeune fille plus que sa propre mère ne l'avait jamais fait, celui-là même qui lui avait offert la pokeball ayant capturée Cléo ; et puis il y avait les jeunes du quartier, sa bande de potes, ceux avec qui elle rejoindrait plus tard un gang du quartier : les Bandersnatchs.

N'ayant d'autre choix sous la main, ni aucune envie de finir comme sa mère, Aylah plongea dans la délinquance. Les Bandersnatchs étaient constitués de joyeux jeunes gens « un peu turbulents » qui aimaient « sortir entre potes » et tout casser, partant du principe que les coups étaient comme des cadeaux ; il fallait pas hésiter à en donner. Au fil du temps et de son implication, la jeune femme finit par obtenir le rôle de second de ce groupe qu'elle appréciait tant ; impétueuse « grande sœur », chahutant les siens autant qu'elle les appréciaient, le volcan de colère qu'était Aylah y avait gagné le surnom de Hell.

Aucun échappatoire ne se présentait, aucune échelle ne semblait pouvoir la sortir de cette vie qu'elle gâchait avant même de l'avoir réellement commencée. Ses relations avec sa mère s'étaient dégradées jusqu'à toucher le fond, et sur une dernière engueulade à faire trembler les mur, Aylah s'en était allé et vivait désormais de chambre à salon d'amis. Ce fut le hasard pur qui, un jour pourtant, se décida à lui tomber dessus et chambouler son existence.


To the ladies I'm Sir Prize

Prenant la forme d'un manager et d'un agent à l'air vicelard, le destin s'engouffra dans sa vie à la suite de plusieurs vidéos postées par des membres des Bandersnatchs lors de soirées et de battles endiablées. L'homme à la voix douce et au regard perçant se présenta sous un seul et unique nom : Mister Prize. Oh, l'échange était simple, les possibilités infinies et le contrat, donnant-donnant, gagnant pour tous, jamais perdant. Prize lui susurra qu'elle avait du potentiel et lui des idées ; sceptique mais prête à lui voler son porte-feuille si jamais l'homme n'avait rien de mieux à proposer, Aylah accepta de lui laisser sa chance, poussée par son gang autant que par l'Oncle Tom qui voyaient en cette occasion inespérée un moyen «grave cool » de la faire prospérer.

Prize était un parieur aux placements audacieux, un homme aux cartes changeantes qui paraissait toujours savoir comment les placer et quel coup jouer pour maximiser ses gains. Agent de star à la recherche d'un poulain autant que d'une nouvelle mine d'or, il croyait déceler en cette racaille les formes indéniables d'un diamant, disons...brut. Rapidement, l'homme fit miroiter à la jeune femme des possibilités de gloire, des promesses de richesse auxquelles elle eu tout d'abord du mal à croire mais qu'elle refusait de laisser passer. Aylah accepta de prendre des cours de chant, des cours de danse, de donner de sa personne pour poursuivre un but qu'elle se découvrait petit à petit. Ses premières chansons commencèrent à sortir, sa popularité monta rapidement ; son futur, autrefois si tumultueux et incertain, patientait désormais calmement devant elle comme si cette route l'attendait depuis toujours. Grisée par cette réussite, cette nouvelle considération et ce début de richesse, Aylah accepta le pacte avec le diable des médias et l'étrange idée qu'il avait pour elle...


I'm gonna wear the crown

Aylah avait été Hell, mais c'était désormais une autre image, une personnalité aussi fausse que glorieuse que lui présentait son manager... Alors, Hell devint HellDorado. Ce persona conçu de toute pièce lui donnait des allures de reine antique, de divinité supérieure et dorée dont le mépris du monde faisait alors écho avec l'ivresse de pouvoir qui avait envahi la jeune femme. Elle s'éloigna de son gang pour se concentrer sur cette carrière de chanteuse qui décollait enfin, perçant en touche-à-tout dans les milieux combinés ou alternant du rap et de l'hip-hop, de l'electro trap et du dance-pop. Pour devenir quelqu'un d'autre, Aylah se perdait ; réussissant enfin là où autrefois elle échouait... Mais à quel prix ?

Son manager avait une nouvelle fois parié, et une fois encore il remportait les gains de ses excellents placements. L'homme connaissait les bonnes adresses et savait vendre son poulain, qui gagna bientôt une certaine renommée dans la région d'Unys en commençant par les réseaux sociaux. Elle refusa de reprendre contact avec sa mère quand celle-ci tenta désespérément de le faire, et perdit peu à peu contact avec le reste des Bandersnatchs. La plupart se sentaient trahis, oubliés, la refusant car, à leurs yeux, Aylah n'était plus. Isolée mais désormais célèbre, la jeune femme enchaîna, vit venir à elle des possibilités qu'elle n'aurait jamais imaginé. Elle goûta à la gloire, à l'argent, enfin sortie de son quartier misérable... Enfin partie... De chez elle ? Redevenant peu à peu lucide à travers les brumes de la notoriété, Aylah commença à douter.

Sa carrière n'était plus à faire sur Unys et son agent lui obtint bientôt un contrat sur Lumiris, avant qu'ils ne sautent tout deux dans le premier avion, ; exportée comme un produit par son manager qui flairait à nouveau le bon filon.

Ils arrivèrent peu de temps après l'attentat de la centrale, dans une période de troubles et d'obscurité, et c'est ainsi que Prize commença à bâtir la carrière d'HellDorado dans cette région ; veillant à ce qu'elle respecta leurs règles... et continua de jouer le jeu tel qu'il le fallait.

Aylah, voyageant pour la première fois, se retrouva sur des terres qu'elle ne connaissait pas loin de tout ceux qu'elle avait aimé. Elle n'aurait réellement sû dire si elle se sentait heureuse ou non. Certes, elle avait de l'argent, elle était connue, elle avait du talent et pouvait désormais l'exploiter et gagner; mais voici qu'elle se retrouvait désormais isolée de tous ; chassée par sa meute dont le manque qu'elle ressentait entaillait sa fierté, ignorant encore les appels de sa mère pour se concentrer sur les ronronnements de Cléo et les messages de Tom ; retrouvant dans sa solitude cet amer goût qu'était la colère qui ne l'a jamais vraiment quittée.

N'avait-t-elle pas eu ce qu'elle voulait, finalement ?
… Que voulait-elle vraiment, au juste ?

Pokemon :
Cléo, c't'une bonne pâte. Avec ses grands yeux bleus clairs, son adorable bouille et son air gracieux et délicat, difficile de penser que la miaouss vient tout droit du pedigree que personne souhaite : la street. Affectueuse, fidèle et sachant toujours pertinemment ce qu'elle veut et comment l'obtenir, Cléo fut le premier pokemon qu'Aylah captura, et celui avec lequel débuta son amour des pokemons félins.

La miaouss possède le talent naturel de toujours savoir à quel moment sa dresseuse a besoin d'une séance de ronron, qu'importe les épaisseurs de bouclier sous lesquels Aylah pourrait se dissimuler; qu'importe les mille et un surnoms qu'on pourrait lui donner.
Malynx le lynx.